Bonjour,
Je m’appelle Frédéric Naïm. Je suis avocat fiscaliste.
Mon parcours a été le suivant :
J’ai 44 ans (à l’époque de cette vidéo j’en avais 39). J’exerce la profession d’avocat depuis 18 ans. J’ai commencé dans une toute petite structure hyper-spécialisée en droit fiscal, en contentieux d’ailleurs. Beaucoup plus en contentieux fiscal. J’y suis resté pendant deux ans et demi.
Au bout de cette période, mon patron de l’époque a dû arrêter son activité pour des raisons de santé et il m’a présenté sa clientèle. A partir de là, je me suis donc installé à mon compte ; d’abord dans des cabinets que je partageais, puis Quai Louis Blériot, puis ici, dans les locaux où je me trouve aujourd’hui, au 23 Avenue de Versailles, à Paris.
Notre cabinet est composé — on est une petite équipe — de plusieurs collaborateurs, d’une secrétaire et de stagiaires qui viennent nous aider de temps en temps, notamment à partir du mois de mars jusqu’au mois de septembre/octobre.
Notre cabinet intervient essentiellement dans les aspects fiscaux donc dans le cadre du contrôle fiscal d’entreprises et de particuliers. A partir du contrôle, nous ferons un accompagnement beaucoup plus général. Nous nous occuperons de l’aspect fiscal qui est le moteur, je dirais, puis nous prenons en charge les autres aspects qui tournent notamment autour de l’entreprise : ma collaboratrice n’est pas du tout spécialisée en fiscalité par exemple ; elle intervient sur les matières périphériques à la mienne et nous avons donc une complémentarité de savoir-faire pour assurer l’assistance et la défense de nos clients.
Nos clients sont soit des entreprises, soit des particuliers. Cette dernière catégorie regroupe aussi bien de simples salariés que des dirigeants d’entreprises ayant des actifs mobiliers et immobiliers. Pour les particuliers, nous faisons des déclarations fiscales, des déclarations d’ISF. Notre clientèle d’entreprises va de la micro-entreprise jusqu’à l’entreprise cotée en bourse ; nous n’avons pas beaucoup d’entreprises cotées dans notre cabinet, mais nous en avons quand même et nous les accompagnons essentiellement… Au tout début, nous les accompagnons à la suite d’un problème fiscal ; puis on évolue vers le conseil lorsque la relation est nouée et que l’on travaille bien ensemble. Nous essayons alors de poursuivre l’encadrement fiscal et, dans certains cas, élargissons notre domaine d’intervention juridique à des aspects du droit des entreprises, du droit des sociétés. Voilà.
La rémunération du cabinet est très variable. Vous ne le savez peut-être pas, mais les critères de détermination des honoraires des avocats sont extrêmement divers : la spécificité de l’avocat, sa spécialité donc, la complexité du dossier, la situation de fortune du client, le temps passé sur le dossier, tous ces critères sont pris en compte et nous permettrons de fixer les honoraires.
La politique du cabinet consiste davantage à essayer de déterminer des forfaits d’honoraires de manière à ce que nos clients sachent à l’avance exactement où ils vont, à quoi ils s’engagent. On prévoit donc une partie fixe d’honoraires et une partie dite “de résultat”, une forme de prime ou de complément d’honoraires liée à l’obtention d’un bon résultat.
Tout cela est formalisé et matérialisé au début de la relation contractuelle. C’est très important car cela permettra ensuite de définir des relations saines sous l’aspect financier, ce qui simplifie tout le reste, notamment la gestion du dossier.
L’idée reste de se battre ensemble pour contester, se battre contre un adversaire commun. Mon objectif est de ne pas avoir à gérer un différend avec mon client : je suis avec mon client contre un adversaire ou pour un objectif et c’est ce qui m’importe le plus dans ma relation avec mes clients.
J’espère que cette présentation vous plaira et je vous dis à bientôt.